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La Dame du Falgueyret
8 mars 2018

Journée des droits de la femme

Giovanni paul II et la Madonna di fatima

Extrait de la conclusion de la Lettre apostolique de Jean -Paul II «Mulieris dignitatem»,1988 année Mariale.

"C'est pourquoi l'Eglise rend grâce pour toutes les femmes et pour chacune d'elles: pour les mères, pour les soeurs, pour les épouses; pour les femmes consacrées à Dieu dans la virginité; pour les femmes dévouées à tant d'êtres humains qui attendent l'amour gratuit d'une autre personne; pour les femmes qui veillent sur l'être humain dans la famille, ce signe fondamental de la communauté humaine; pour les femmes qui exercent une profession, celles sur qui pèse parfois une grande responsabilité sociale; pour les femmes «vaillantes» et pour les femmes «faibles»: pour toutes, telles qu'elles sont sorties du coeur de Dieu dans toute la beauté et la richesse de leur féminité, telles qu'elles ont été entourées de son amour éternel; telles qu'avec l'homme elles accomplissent le pèlerinage de cette terre, «patrie» temporelle des hommes, parfois transformée en «vallée de larmes»; telles qu'elles portent, avec l'homme, la responsabilité commune du destin de l'humanité, selon les nécessités quotidiennes et suivant la destinée finale que la famille humaine a en Dieu, au sein de l'ineffable Trinité.

L'Eglise rend grâce pour toutes les manifestations du «génie» féminin apparues au cours de l'histoire, dans tous les peuples et dans toutes les nations; elle rend grâce pour tous les charismes dont l'Esprit Saint a doté les femmes dans l'histoire du Peuple de Dieu, pour toutes les victoires remportées grâce à leur foi, à leur espérance et à leur amour: elle rend grâce pour tous les fruits de la sainteté féminine.

L'Eglise demande en même temps que ces inestimables «manifestations de l'Esprit» (cf. 1 Co 12, 4 ss.), données avec une grande générosité aux «filles» de la Jérusalem éternelle, soient attentivement reconnues, mises en valeur, afin qu'elle concourent au bien commun de l'Eglise et de l'humanité, spécialement à notre époque. Méditant le mystère biblique de la «femme», l'Eglise prie pour que toutes les femmes se retrouvent elles-mêmes dans ce mystère, pour qu'elles retrouvent leur «vocation suprême».

Puisse Marie, qui «précède toute l'Eglise dans l'ordre de la foi, de la charité et de la parfaite union au Christ»[63], obtenir aussi ce «fruit» pour nous tous, en l'Année que nous lui avons consacrée, au seuil du troisième millénaire après l'avènement du Christ!

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