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La Dame du Falgueyret
24 mai 2022

Lecture

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J'avais beaucoup aimé "changer l'eau des fleurs"....

Résumé :

"1986. Adrien, Étienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.

2017. Une voiture est découverte au fond d’un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l’événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d’enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d’amitié ?

Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d’une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au cœur de l’adolescence, du temps qui passe et nous sépare. Ses précédents romans, Les Oubliés du dimanche et Changer l’eau des fleurs, ont connu des succès mondiaux.

Une radioscopie de la France des trente dernières années à travers un trio d’amis. Alice Develey, Le Figaro.

Lumineux. Pierre Vavasseur, Le Parisien week-end.

Épatamment bien ficelé. Claire Devarrieux, Libération."

Ce que j'en pense :

Ce livre, j'ai regardé, n'a que des commentaires positifs...

Cependant, je ne dirais pas cela... Il est facile à lire, bien que les sauts entre passé et présent soient continuels et par moments je trouve cela un peu confus. Il y a pas mal de répétitions qui m'ont agacée... Je l'ai trouvé un peu long...

Cependant, on veut savoir : qui est Virginie ? Dans la voiture immergée, est-ce bien le corps de Clotilde qui s'y trouve et pourquoi ? Pourquoi aussi ce trio d'amis, au fil du temps, ne se parlent plus ?

Plusieurs sujets y sont abordés, ce roman est dense...

Je ne suis pas mécontente de l'avoir lu mais c'est loin d'être ma lecture préférée.

Extraits :

p.581 : "Nos enfants restent petits dans nos âmes de mères. Ils prennent toute la place, pourtant ils restent petits."

p.610 : "Et après, j'ai compris qu'au fond tu n'as qu'une âme. Que ce soit celle d'Adrien ou de Virginie, tu es la même personne, ton âme n'a pas de genre. On ne va pas vers les gens parce qu'ils sont filles ou garçons, on va vers les gens pour ce qu'ils dégagent."

p.655 : "Nous sommes exactement comme ces frères et soeurs qui se retrouvent après une séparation et n'ont rien perdu de leurs réflexes. Dès qu'on libère des adultes qui ont été mômes ensemble, l'enfance remonte à la surface."

p.729 : "Mourir, ça prend un r ou deux ? (...)  Nina l'a regardé et lui a répondu, l'air de rien : -Un seul r mais quand tu le conjugues au futur, deux. Sinon "vivre" c'est plus simple, c'est un r à tous les temps."

p.743 : "Où se situe ce lieu, "entre la vie et la mort" ?"

p.744 : "Ce sont les gens du gouvernement qui font les lois. Et le gouvernement, il est à des années-lumière de la merde qui colle à nos bottes."

p.755 : "Je lui répétais : "Laisse les idées noires survoler ta tête mais ne les laisse jamais faire leur nid dans tes cheveux."

p.755    : "Perdre une maman, c'est perdre le monde."

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