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La Dame du Falgueyret
19 mars 2024

Lecture

Lecture

J'ai pris ce livre à la Médiathèque. C'est le premier tome d'une trilogie. L'auteur est basque et ce roman policier est traduit de l'espagnol par Marianne Millon.

Résumé :

"Au Pays basque, sur les berges du Baztán, le corps dénudé et meurtri d'une jeune fille est retrouvé, les poils d'un animal éparpillés dessus. La légende raconte que dans la forêt vit le basajaun, une étrange créature mi-ours, mi-homme... L'inspectrice Amaia Salazar, rompue aux techniques d'investigation les plus modernes, revient dans cette vallée dont elle est originaire pour mener à bien cette enquête qui mêle superstitions ancestrales, meurtres en série et blessures d'enfance."

Ce que j'en pense :

Ce livre est une belle découverte. 

C'est donc un roman policier avec enquêtes mais pas seulement. S'y ajoute un peu de fantastique avec des légendes basque, une histoire familiale compliquée avec, on le comprend, un passé douloureux surtout pour l'inspectrice Amaïa Sanchez, des descriptions de paysages...

Les personnages sont tous intéressants et bien décrits au fil des pages. Le livre est dense... C'est une bonne lecture.

Je compte lire les deux tomes suivants.

Extraits :

p.16-17 : "Malgré tout, il lui sembla comme toujours qu'il y avait trop de monde. C'était un sentiment peut-être dû à son éducation catholique, mais, devant un cadavre, elle éprouvait un besoin impérieux d'intimité et de recueillement qui l'écrasait dans les cimetières (...).

p.65 : "Certains parents pensent qu'en obligeant leurs filles à rentrer plus tôt, ils les soustraient au danger, alors que ce qui importe, c'est qu'elles ne soient pas seules. En les faisant partir avant le groupe, ce sont eux qui les mettent en danger."

p.142-143 : "Mais il ne faut pas s'y fier, de nombreux cas d'agression se produisent au moment où la femme annonce qu'elle met fin à la relation. Rompre avec ces minables n'a rien de facile. Ils résistent généralement par des prières, des pleurs et des supplications, car ils savent parfaitement qu'ils ne sont rien sans elles. Et si aucune de ces tactiques ne marche jamais, survient l'agression, il ne faut donc pas laisser seule une femme qui vient de rompre avec la tique de service."

p.203 : "En parlant, elle se tordait les mains de façon si atroce qu' Amaïa ne pouvait s'empêcher de les regarder, y voyant deux créatures blessées cherchant vainement un refuge."

p.282 : "(Excepté l'un des gardes en uniforme, elle était la seule femme, et son expérience au FBI lui avait appris l'importance de la politesse professionnelle quand on prenait en charge une affaire sur laquelle des policiers d'autres services avaient commencé le travail.)"

p.298 : "Un imitateur tue en reproduisant la mise en scène d'un autre assassin ; l'opportuniste est un tueur qui ne rend pas hommage au premier assassin mais essaie de déguiser son propre crime pour le faire endosser par un autre."

p.386 : "Ce qui fait de toi une enquêteuse hors pair, la raison pour laquelle ton chef t'a confié cette affaire, c'est que tu possèdes le pur instinct du pisteur, et cela, mon amie, est ce qui distingue les policiers normaux des détectives exceptionnels."

p.196-197 : " Que certains présents étaient conçus pour déshonorer, humilier et  blesser, leçon qu'une fillette ne devrait pas apprendre le jour de ses neuf ans."

 

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