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La Dame du Falgueyret
28 mars 2021

Lecture

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Un thriller de Bernard Minier, une valeur sûre....

Résumé :

"Tu l'as laissée mourir... "
Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d'une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l'accuse de n'avoir pas réagi, il n'est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu'un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s'effondre. Avant que l'horreur fasse irruption.
Dans les ténèbres qui s'emparent de sa vie, la seule lueur d'espoir pourrait bien venir d'un certain Martin Servaz.

Avis :

Une histoire -qui en compte plusieurs- très bien ficelée.... On attend avec impatience la rencontre entre Christine et Servaz.... Des rebondissements.... On ne peut deviner....

Cette fois-ci l'auteur nous emmène à la Cité de L'Espace de Toulouse. 

On retrouve la musique de Mahler qui accompagne le livre, mais aussi des opéras. D'ailleurs tous les titres de chapitres se rapportent à eux : "Colorature, figurant, crescendo...". Il y a bien sûr une raison à cela que je ne dévoilerai pas. 

Un peu de ce livre :

p.223 : "Il y avait toujours, dans une enquête, des éléments en apparence significatifs qui s'avéraient à terme n'avoir aucun lien avec l'affaire. Une enquête au long cours, c'était comme un nouvel alphabet à déchiffrer : certains mots étaient plus importants que d"autres mais, au départ, rien ne permettait de les distinguer."

p.263 : "Le crime gratuit, ça n'existe pas. Les tueurs en série frappent à cause de leurs pulsions sexuelles, les crimes passionnels sont dus à la jalousie, les crimes crapuleux à l'appât du gain ; même un stalker ne le devient pas parce qu'à un moment donné quelque chose chez sa victime a attiré son regard : il y a toujours un mobile."

p.263 : "Derrière lui, l'adagio s'achemina en sourdine vers sa coda presque tâtonnante, lente et furtive comme le pas d'un daim dans la forêt, légère et fragile comme une fumée - et tout fut consommé. Tout sauf le silence.

p.294 :  "Pourtant on est encore des flics, que je sache... On fait partie d'une grande famille, il paraît. (...) De quel genre de famille il s'agit, d'après toi : d'une famille unie ou d'une famille dysfonctionnelle ? Tu veux que je te dise ? La plupart des flics présents ici ont mis au moins une fois le canon de leur arme dans la bouche. Elle était où, la hiérarchie, quand ça s'est passé, dis-moi ?"

p.349 "... la jalousie, l'envie, la vengeance - les mobiles les plus courants... Souviens-toi des avocats que tu as invités dans ton émission, de ce qu'ils t'ont raconté : tu serais surprie, ma vieille, de ce que certaines personnes sont capables de faire sous le coup de la jalousie ou de la colère..."

p.353 : "Le froid, la chaleur, les inondations, les sécheresses... Les journalistes adoraient le réchauffement climatique - tout comme ils adoraient les crises économiques, les révolutions arabes, les faillites des banques, les braquages de bijouteries..."

p.354 : "Elle le regarda approcher avec des yeux plissés et méfiants, à peu près aussi accueillants que les aboiements rauques du chien qui s'égosillait en tiirant sur sa chaîine."

p.568 : "Beaulieu n'était pas une flèche, mais c'était un flic condcinieux et réglo - et surtout quelqu'un qui ne se préoccupait pas uniquement de sa carrière, des nouvelles circulaires et des nouvelles directives et qui, par conséquent, faisait un bon flic sur le terrain."

p.618 :  "Elle avait lu ce livre plusieurs années auparavant, mais elle se souvenait très bien de son contenu : ce livre parlait du long cortège de femmes déchues, blessées, délaissées, trahies, bafouées, assassinées, acculées à la folie ou  à la mort dont les malheurs faisaient depuis toujours les délices des amateurs d'opéra. A l'opéra, toutes les femmes mouraient. Sans exception. A l'opéra, les femmes étaient toujours malheureuses. A l'opéra, les femmes avaient toujours une fin tragique. Princesses, roturières, mères, putaiens : l'opéra était le lieu de leur défaite inéluctable -"

p.630 : " Ce n'est pas ma version, corrigea-t-il sèchement. Il n'y a qu'une version : ce qui s'est vraiment passé. On a beau vivre dans une société où le mensonge et la déformation des faits sont devenus quasimengt la norme, la vérité reste la vérité, merde."

 

 

 

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