Lecture

J'avais l'impression que mon intérêt pour la lecture avait baissé. Et bien non ! j'ai lu en très peu de temps :

"Je suis l'Abysse" de Donato CARRISI

premier livre que je lis de cet auteur... et je peux vous dire que je vais m'empresser d'en lire d'autres.

RESUME :

"L’homme qui nettoie rôde autour de nous.
Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies.
En particulier sur celles des femmes seules.
Une femme lui a fait beaucoup de mal enfant : sa mère.

La chasseuse de mouches, elle,
tente de sauver les femmes en péril.
Et elles sont nombreuses...
Surtout quand l’homme qui nettoie
rôde autour d’elles.


UN NOUVEAU THRILLER D’UNE INTENSITÉ RARE OÙ VIOLENCE ET ANGOISSE COHABITENT POUR QUESTIONNER NOTRE ATTIRANCE POUR LE MAL, ET LES TRACES INDÉLÉBILES QUE PEUVENT LAISSER LES MALTRAITANCES DU PASSÉ."

POURQUOI AI-JE ACHETE CE LIVRE ?

Je suis deux comptes (entre autres) sur You tube : "Au Pays de Jenny" et "Hello dis-moi tout". Or, elles ont fait une lecture commune d'un roman choisi par Elodie, (lecture avec une troisième youtubeuse : "Gwen Lrt"). Titre : " La nuit où les étoiles se sont éteintes" qu'elles ont été trois à ne pas aimer. Elles expliquent pourquoi.

A la suite de cet épisode elles ont décidé, sur les conseils de Jennifer, de lire "Je suis l'Abysse" de Donato Carrisi. J'ai donc voulu  le lire en même temps qu'elles pour comprendre leur prochaine vidéo....

CE QUE JE PEUX EN DIRE :

J'ai été happée dès le début par ce thriller que j'ai lu en peu de temps.

L'écriture est légère, suggestive, sans jugement ; elle nous fait avancer à petits pas dans ce livre, original à bien des égards :

 - les personnages principaux n'ont pas de prénom (excepté un : Micky) :

. "l'homme qui nettoyait", 

. "la chasseuses de mouches"

. "la jeune-fille à la mèche violette

Même le lac a ses secrets. C'est un personnage à lui tout seul : "on n'échappe pas au lac. Où qu'on aille, il nous retrouve".

- l'angle duquel l'auteur aborde les thèmes de ce livre n'est pas commun. C'est très subtil. Il distille ses idées avec parcimonie. Le puzzle prend forme petit à petit... D'ailleurs on ne comprend pas toujours tout lorsqu'il écrit ; l'explication vient après. Ainsi le "c'est moi la mère" est incompréhensible la première fois que la personne le dit. Il faut aller avec l'auteur dans l'abysse.

- les thèmes abordés : violences de femmes sur leurs enfants, violences conjugales, inceste, agressions sexuelles...

Les personnages ne sont ni tout blanc ni tout noir. Chacun a du "bien" et du "mal" ; ainsi il n'est pas étonnant qu'à certains moments on puisse trouver de la sympathie envers la pire des personnes... et que  l'histoire soit inspirée de faits réels.

EXTRAITS :

p.30 : "Les poubelles d'une personne racontent sa véritable histoire. Car à la différence des gens, les poubelles ne mentent pas.

           On peut beaucoup apprendre de ce que jettent les gens."

p.127 : "Ils déambulaient dans les rues comme s'ils n'avaient plus le contrôle d'eux-mêmes, le visage éclairé par l'écran qu'ils tenaient devant eux. Cette lumière engloutissait peu à peu leur âme et déterminait leurs gestes. Les gens ne regardaient plus où ils allaient ni ce qui les entourait. Il les voyait sourire ou pleurer devant ces écrans. Victimes d'un étrange enchantement, ces personnes étaient là sans y être."

p.136 : "toute vérité a un point faible, se rappela-t-elle".

p.135 : " Les histoires ne sont jamais linéaires, se répétait-elle en pensant à la sienne. Ce sont des labyrinthes et, parfois, on trouve des portes fermées, qui ouvrent sur des réalités parallèles ou d'autres histoires secrètes."