Lecture

Après avoir délaissé  "Arbre d l'Oubli" de Nancy Huston, j'ai entamé ce roman à la couverture magnifique et la 4ème de couverture attrayante

Résumé :

"Début du XXe siècle. Les Rochefort fabriquent la toile " de Nîmes ". Les Rouvière exploitent la dure terre cévenole. Un monde les sépare. Un secret les réunit...

En 1898 à Nîmes, un bébé est abandonné dans un couvent. Sept ans plus tard, Donatien Rouvière, riche paysan des Cévennes, en quête d'un fils, adopte le jeune orphelin nommé Vincent Janvier.
Les terres des Rouvière jouxtent la propriété d'Anselme Rochefort, héritier d'une famille d'industriels du textile qui prospère grâce au commerce de la toile de Jean, l'amenant à faire affaire aux États-Unis avec un certain Levi Strauss.
À l'heure des bouleversements qui secouent la France, ces deux familles que tout sépare vont sceller leur destin par l'amour, l'argent et le poids d'un lourd secret."

Je crois qu'il existe plusieurs tomes. Ce roman, bien documenté est très agréable à lire. Il nous fait faire en quelque sorte des révisions d'Histoire, apprise dans le secondaire On ne s'ennuie pas le moins du monde avec les personnages : ceux qu'on déteste (Anselme le patriarche, Jean-Christophe son fils aîné), ceux qu'on aime (Faustine, Vincent, Sébastien et d'autres)... Les caractères y sont bien décrits...

C'est un livre que j'ai beaucoup aimé et je pense en lire d'autres de cet auteur dont l'écriture m'a séduite.

Quelques phrases :

p.106 : "Le commerce est le commerce, mon garçon. Tous les coups sont permis. Même les petits mensonges !"

p.453 : "Nous sommes tous victimes des puissants qui ont déclenché cette guerre pour mieux assouvir leur soif de domination, et des marchands de canons qui ne pensent qu'à s'enrichir en vendant des armes de plus en plus sophistiquées !"

p.511 : "Au diable mes études ! Plus tard, je désire peindre, devenir une artiste. Je planterai mon chevalet à tes côtés quand tu laboureras tes champs, quant tu tailleras ta vigne. A nous deux, nous marierons le ciel et la terre, le rêve et la réalité."

p.532 : "Ah, on a beau dire, la famille et bien la plus grande richesse de l'homme en ce bas monde !"