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La Dame du Falgueyret
30 septembre 2020

Lecture

 

les guerres intérieures

Résumé :

"Comédien de seconde zone, Pax Monnier a renoncé à ses rêves de gloire, quand son agent l’appelle : un grand réalisateur américain souhaite le rencontrer sans délai. Passé chez lui pour enfiler une veste, il entend des bruits de lutte venant de l’étage supérieur. Il se persuade que ce n’est rien d’important et file à son rendez-vous. À son retour, il apprend qu’un étudiant, Alexis Winckler, a été sauvagement agressé.

Un an plus tard, le comédien fait la connaissance de l’énigmatique Emi Shimizu, et en tombe aussitôt amoureux – ignorant qu’elle est la mère d’Alexis. Bientôt le piège se referme sur Pax, pris dans les tourments de sa culpabilité. Qui n’a jamais fait preuve de lâcheté ? Quel est le prix à payer ? Quand tout paraît perdu, que peut-on encore sauver ?

La domination du désir et de la peur, les vies fantasmées et le dépassement de soi sont au cœur de ce livre fiévreux qui met en scène des personnages d’une humanité bouleversante et vous accompagne longtemps après l’avoir refermé."

On traverse un cyclone en la lisant. Sandrine Mariette, Elle.

Un roman fort et lumineux. Maria Ferragu, Page des libraires.

Ce que j'en pense :

Remords, culpabilité, les personnages sont passés au peigne fin. Ils sont tourmentés et analysés finement, se posant mille et une question commençant par "et si... ??"

Mais je trouve ce roman assez froid. L'auteur analyse le for intérieur des personnages comme elle décrirait les réactions d'animaux de laboratoire... de l'extérieur.

Ce livre m'a laissée indifférente ; je n'ai ni aimé ni pas aimé ; je l'ai lu, simplement.

 

extraits :

p.145 : "Chaque être confronté aux caprices du destin se construit sa propre armure avec plus ou moins de bonheur : Emi Shimizu avait bâti une digue invisible sur laquelle les évènements se cognaient en vain."

p.154 : "Matthew conseille aussi de ne pas nier ses peurs, de les dire à haute vois, reprend-il. Il affirme que de cette façon, on peu les surmonter."

p.102 : "La lâcheté était peut-être le caractère le mieux partagé dans ce monde : chacun l'expérimentait tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, et s'empressait aussitôr de la dissimuler."

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