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La Dame du Falgueyret
28 janvier 2021

Livre

soeurs

 

Après le flop de la lecture précédente, je me suis tournée vers une valeur sûre et je n'ai pas été déçue.

Cet auteur se renouvelle toujours dans ses enquêtes. Celle-ci est incroyable ! Il écrit très bien et nous rentrons dans l'histoire sans problème. Comme d'habitude, les paysages concourent à l'amosphère angoissante du livre. Nous y retrouvons Servaz, personnage que j'aime beaucoup. Nous l'y voyons aussi à ses débuts puisque l'enquête se déroule sur deux périodes....

Résumé  :

"Pauvres âmes déchues.
Il a fallu que je vous tue...


Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d'arbres.

Le jeune Martin Servaz, qui vient d'intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s'intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l'œuvre aussi cruelle que dérangeante.

Les deux sœurs n'étaient-elles pas ses fans ? L'un de ses plus grands succès ne s'appelle-t-il pas La Communiante ?... L'affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.

Février 2018. Par une nuit glaciale, l'écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée... elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l'affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu'à l'obsession.

Une épouse, deux sœurs, trois communiantes... et si l'enquête de 1993 s'était trompée de coupable ?

Pour Servaz, le passé, en resurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l'encre noire.

Peur, soumission, mensonges, manipulation
Le nouveau thriller de Bernard Minier"

 

Quelques morceaux choisis :

p.36 : "A partir de cet instant, il était en première ligne, regardant la mort en face - cette mort qui, quand on est enfant puis adolescent, est pour les autres, et à laquelle les parents font barrage, premières cibles avant de l'être soi-même, dans l'ordre naturel des choses. Mais parfois l'ordre n'est pas respecté et les enfants partent les premiers. Parfois aussi, les parents partent un peu tôt - et il faut alors affronte seul ce vide qu'ils laissent entre nos et l'horizon."

p.260 : "Il contacta Margot sur Skype ce soir-là.(....) Servaz ne s'était toujours pas habitué à ces technologies qui permettaient de relier Tulouse à Montréal et d'entrer dans l'intimité de chaque foyer, qui rapetissaient le monde au point de lui ôter une bonne partie de sa magie. Il y voyait un progrès mais aussi un terrible danger - celui d'un monde sans murs, sans portes, sans recoins où se cacher, sans possibilités de penser à l'abri du bruit et de ses injonctions. Un monde livré à l'instantanéité, au jugement des autres, à la pensée unique et à la délation, où le moindre geste s'écartant de la norme vous vaudrait d"être suspect et par suite accusé, où la rumeur et les préjugés remplaceraient la justice et la preuve, un monde sans liberté, sans compassion, sans compréhension."

p.314 : "A ce rythme, la forêt pouvait disparaître en quelques jours -et Servaz pensa à ce prédateur unique qu'est l'homme, seule espèce à détruire son habitat naturel."

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