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La Dame du Falgueyret
2 octobre 2021

Témoignage

TÉMOIGNAGE de l'acteur JIM CAVIEZEL dans le rôle de Jésus dans le film de Mel Gibson sur la Passion 

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′′ J'avais 33 ans lors du tournage du film ′′la Passion du Christ", c'est-à-dire le même âge que Jésus quand il fut crucifié.
Je savais que si je voulais représenter Jésus, je devais être proche de lui. Chaque jour, je me confessais et j'adorais le Saint Sacrement.
Mel Gibson était aussi à la messe quand elle était célébrée en latin, ce qui me fut profitable car j'ai ainsi appris le latin.
J'avais toujours des tentations contre lesquelles je devais me défendre et dans ce combat j'expérimentais une grande paix intérieure.
Par exemple, pour la scène où la Vierge Marie tombe sur son fils en train de porter la croix, je devais dire la phrase suivante : ′′Regarde, je fais tout ce que je fais".
Nous avons répété cette scène quatre fois, mais je sentais que c'était toujours moi au premier plan.
Et, quelqu'un a heurté la croix et j'ai senti mon épaule gauche sortir de l'articulation. Cette horrible douleur a provoqué ma perte d'équilibre et je suis tombé lourdement sur le sol.
J'ai claqué mon visage sur la terre poussiéreuse et j'ai saigné du nez et de la bouche.
J'ai répété les mots à notre Mère : ′′Regarde, je fais tout ce que je fais ".
Les douleurs à l'épaule étaient indescriptibles alors que lentement j'ai pris la croix et que je sentais que la scène était très impressionnante.
J'avais cessé de jouer et c'était Jésus que l'on voyait.
La scène était apparue comme une réponse à ma prière : ′′Je veux que les spectateurs te voient, Jésus, pas moi".
Pendant le tournage, je ne sais pas combien de chapelets j'ai récité et cela m'a fait vivre dans une atmosphère particulière.
Je me rendais compte que je ne pouvais ni blasphémer ni me laisser aller si je voulais communiquer quelque chose à l'équipe de mes collaborateurs.
Lorsque nous avons tourné la scène du dernier repas, j'avais, dans des poches spéciales à l'intérieur de mon habit, des reliques de Saints et même un petit morceau de la Croix du Christ.
Mon vœu était si grand que Jésus soit présent que j'ai prié un prêtre d'exposer le Saint Sacrement.
Sur les premières il a rejeté ma demande, mais je l'en ai prié instamment parce que j'étais convaincu que si je fixais Jésus, les spectateurs le reconnaîtraient en moi.
Le prêtre, avec l'Ostie consacrée dans les mains, se mit juste derrière le caméramen et avec lui, il s'approchait de moi.
Lorsque les spectateurs voient la lumière dans mes yeux, ils ne réalisent pas que c'est le reflet de l'Hostie dans mes pupilles et donc ils voient en réalité Jésus.
Même pendant la scène de la crucifixion, alors que je priais sans interruption, le prêtre était présent avec le Saint Sacrement entre les mains.
Le plus grand défi pour moi dans ce film n'a pas été, comme je le pensais au départ, d'apprendre par cœur les textes en latin, araméen et hébreu, mais plutôt les efforts physiques auxquels j'ai dû faire face.
Dans la dernière scène, par exemple, quand j'ai été cloué sur la croix, j'avais une épaule luxée qui sortait à chaque fois. Pendant la flagellation, j'ai été frappé deux fois par la déferlante et une blessure sur le dos de 14 cm de long, et j'ai aussi pris une inflammation des poumons qui se remplissèrent de liquide.
En plus, il faut calculer le manque chronique de sommeil : pendant des mois, je devais me réveiller à 4 heures du matin pour le maquillage qui prenait au moins huit heures.
Un autre défi fut aussi le froid qui, surtout lors de la crucifixion, m'a presque tué; je n'étais habillé qu'avec une fine robe de lin et la température extérieure était à peine un degré au-dessus de zéro.
Quand nous avons tourné la dernière prise de vue, il y avait un coup de nuages épais et la foudre a frappé la croix où j'étais attaché.
Soudainement, tout était silencieux autour de moi et j'ai senti mes cheveux se dresser sur la tête.
Environ 250 personnes autour de moi ont vu comme mon corps soudainement émanant de la lumière et ont vu un feu à droite et à gauche de ma tête. Beaucoup de gens ont été choqués à cette vue.
Je sais que ′′ La Passion du Christ ′′ est un film extraordinairement grand sur l'amour, peut-être un des plus grands.
La création est aujourd'hui menacée par tant de facteurs et pourtant la foi en Jésus est la source du bonheur.
Je pense que Dieu nous appelle particulièrement en ce moment et que nous devons donc donner une réponse dans notre cœur et dans notre vie."
Jim Caviezel
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