Lecture

 Découverte : Roman policier de 953 pages écrit par Robert Galbraith, pseudonyme de J.K.ROWLING, célèbre auteur des Harry Potter.

Résumé :

"Billy se rend chez Cormoran Strike pour lui parler d'un meurtre dont il a été témoin quand il était enfant : il aurait vu une fillette se faire étrangler. Mais le jeune homme, qui souffre d’une maladie mentale, se sauve avant que Strike ait pu l’interroger plus longuement. Le célèbre détective privé et sa partenaire Robin Ellacott décident néanmoins de prendre Billy au sérieux et commencent leurs recherches.
Depuis les bas-fonds de Londres jusqu'aux plus hautes sphères du Parlement britannique, leurs investigations vont les mener sur un chemin sinueux.

Avec Blanc mortel, nouvel épisode haletant des aventures de Cormoran Strike et Robin Ellacott, Robert Galbraith nous plonge dans une enquête labyrinthique où la morale se dérobe à mesure que l'on pense approcher de la vérité."

Ce que j'en pense :

Premier livre que je lis avec les détectives Cormoran  Strike et Robin Ellacott alors que c'est la quatrième enquête. Ce duo m'a beaucoup plu ; on s'attache à ces deux personnes. L'enquête est bien ficelée, bien écrite. On la lit sur le mode "promenade". Je trouve le dénouement très complexe mais j'ai bien aimé. J'ai passé un excellent moment de lecture.

J'ai écouté,  via You Tube, la "Symphonie numéro 12, en do mineur" de Brahms, citée p.687

Je pense lire les autres thrillers de cet auteur.

extrait :

p.743-744 : "Mais Billy ne bougeait pas. Sa peau, ses os avaient peut-être vieilli, mais son visage trahissait encore la terreur et la désespérance du petit orphelin de mère dont l'équilibre mental avait été détruit par ceux-là mêmes qui auraient du le protéger. Strike, dont la propre enfance avait été plus que difficile, se souvenait de tous les gosses qu'il avait côtoyés et qui, comme lui, avaient été rejetés, négligés, abandonnés à leur sort. Et dans les yeux implorants de Billy, il lut une ultime prière adressée au monde des adultes. Il les suppliait de faire leur devoir, de mettre de l'ordre dans le chaos, de remplacer la brutalité par la justice. (....) Comme lui, il éprouvait le besoin insatiable de faire surgir la vérité. Et si, contrairement à Billy, il était resté du bon côté de la raison, c'était peut-être uniquement parce que sa mère avait vécu assez longtemps et l'avait suffisamment aimé pour qu'il tienne le choc quand la vie s'était acharnée contre lui."